Entretien avec la Graphologue Maryse Canovas (1ère partie)
Par LaPlumeMaryse Canovas est graphologue et graphothérapeute depuis plus de 15 ans et membre agréé du SEGP (Syndicat Européen des Graphologues Professionnels) depuis 2001. Elle consulte et effectue des missions dans la région de Nouvelle Aquitaine d’où elle est originaire. Cette passionnée d'écriture a bien voulu répondre à quelques questions pour nous faire découvrir son métier. Un grand merci à elle ! Cet entretient a été si intéressant que j'ai souhaité le publier en intégralité. Comme il est un peu long, je vous le propose en plusieurs épisodes. Voici donc la première partie.
Bonjour Maryse, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail de Graphologue ?
Bonjour. J’interviens auprès des particuliers en les aidant dans leur choix face à l’orientation scolaire et professionnelle, mais également dans la vie privée dans le cadre d’un accompagnement en développement personnel.
J’aide la personne à mieux se connaître, à parfois mieux comprendre ses réactions ou faire de meilleurs choix dans sa vie tant privée que professionnelle ; mon accompagnement lui sert à s’orienter vers un métier en fonction de ses potentiels personnels. Il arrive aussi qu’un client me demande d’analyser l’écriture d’un tiers, proche ou non (futur conjoint, ou futur collaborateur ou dans le cadre d’un binôme sportif).
Je propose également mes services au sein des entreprises le plus souvent avant l’entretien annuel d’évaluation ou bien encore lorsqu’une reconversion est envisagée. J’interviens aussi dans la sélection professionnelle en apportant des conseils lors d’un recrutement.
Ainsi, je conseille les dirigeants et les salariés à tout moment d’une carrière et notamment pour un positionnement professionnel, sorte de bilan de compétences.
En effet, l’entreprise a appris ces dernières années à apprécier autant les ‘softs skills’ (compétences dites « douces » (comme l'écoute, la pédagogie, l'empathie, l'adaptabilité, la créativité, la gestion du stress, plus humaines et non mesurables par les tests psychotechniques), autant que les ‘hard skills’ (compétences purement techniques). Aujourd’hui, il ne suffit plus d’être expérimenté ; la personnalité et le caractère du collaborateur sont tout aussi importants que le savoir-faire technique.
Un portrait des qualités (points forts) et des points à travailler dans le profil de personnalité ressortant de l’analyse graphologique aide le dirigeant comme le salarié à prendre conscience des capacités potentiellement exploitables en vue d’optimiser une évolution professionnelle.
Le Graphologue professionnel n’apporte qu’un avis complémentaire en rapport avec la personnalité de l’individu.
Qu'est ce qui vous a poussé vers cette profession ?
L’écriture ne m’a jamais laissée indifférente et généralement les Graphologues sont des passionnés de celle-ci.
Lorsque j’étais enfant, je regardais longtemps toutes les écritures qui me tombaient sous la main et je m’émerveillais devant leur diversité, et surtout leurs particularités de formes. J’ai dévoré les livres de graphologie que je trouvais dans les bibliothèques, et j’ai décidé très jeune d’acheter des livres sur le sujet. Plus les années passaient et plus ma passion pour l’écriture se confirmait.
Il n’existe pas de cursus académique pour étudier la Graphologie et comme le reste de la profession j’ai dû financer mes études dans le milieu privé. La longueur des cycles à effectuer (initiation, approfondissement, cycle professionnel et spécialisations) est selon les Écoles, très variable.
Les études peuvent être suivies au sein de certaines Écoles, en partie à distance et la plupart exigent le niveau Baccalauréat au départ. Certains Graphologues donnent également des cours, ainsi que des Membres la Société Française de Graphologie (Association régie sous la Loi de 1901 et reconnue d’utilité publique).
Néanmoins pour devenir Graphologue professionnel, il est nécessaire de noter que la Norme AFNOR entrée en vigueur le 28 novembre 2001 et désignant la Graphologie en tant que « Cabinet » Conseil en Recrutement, stipule qu’une « formation initiale supérieure de 3 ans ou une expérience professionnelle de 10 ans dans les sciences humaines » est demandée afin de garantir la qualité du processus de conseil.
Rendez-vous sur le site de Maryse pour en savoir plus.
Pour lire les autres épisodes c'est ici:
épisode 2
épisode 3
épisode 4